La force de la monochromie du lavis, les contrastes puissants dégradés jusqu’à la plus grande finesse des nuances de gris par le jeu de l'eau me font aimer le lavis bien au-delà d’un procédé, comme une écriture devenue intuitive pour représenter le cheval, les cavaliers et les cavalières.
Le lavis est une façon de peindre partant d'encre de chine, d'aquarelle noire ou d'une autre recette personnelle de tempera selon la quête de l'artiste mais toujours à l'eau.
La philosophie consiste à exprimer sur le papier un trait maîtrisé sans repentir que l’on nomme en Extrême-Orient -le souffle de la vie- Expression à laquelle j'aime m'appliquer tant elle est dans la nature même du cheval.